mardi 3 juillet 2018


Etape 54:    Feldkircher Hütte - Sücka (1397m)
21km M 1360m D 1170m 2,4km/h IP0




Le temps était prévu beau, avec "éventuellement" un faible risque d'orage en fin d'après-midi. Mais la montagne n'en fait qu'à sa tête, et l'orage s'annonce par un ciel s'assombrissant dès 10h30! 

Il se trouve que, à proximité de mon chemin il y a à une demi-heure de là le refuge Gafadurahütte... dans le Liechtenstein, et me voilà traverser pour la 5ème fois une frontière (invisible)! 

Je sens déjà quelques gouttes, vous pouvez imaginer que je n'ai pas mis la demi-heure pour arriver au refuge.

 Je rentre et c'est parti pour 2 à 3 heures de pluie! Donc repos obligé, et que fait-on dans ce cas? On boit d'abord une bonne bière, et comme ça s'attarde, on mange! Ce sera cette fois-ci un plat de pâtes au lard et aux légumes.

Mais quand j'arrive, la salle de restaurant est déjà quasi pleine: en effet, un groupe de femmes devise à voix haute.

 Naturellement, j'entame la conversation: elles se réunissent tous les mardis pour une randonnée et clôturent par ce jour pluvieux leur saison dans ce refuge. 

J'explique à mon tour mon parcours, peut-être de nouvelles lectrices du blog? Ça se terminera par une photo "de famille" devant le refuge.

 Elles repartent sous la pluie, et moi, je rentre.


En quittant la Feldkircher Hütte; au fond, le "Drei Schwestern" (les "3 soeurs")




On se rapproche des 3 soeurs




 Le temps s'assombrit; les 3 soeurs se cachent derrière un voile pudique! 





 La Gafadurahütte qui m'a recueilli pendant l'orage




Photo de famille de sympathiques randonneurs!

  La gardienne du refuge m'explique que le temps devrait s'améliorer dans l'après-midi, et que le temps demain est incertain. Je décide donc de partir vers 13h30, car la pluie a cessé. Et je repasse la frontière (le compteur passe à 6).

Au bout d'un quart d'heure la pluie revient: je m'équipe et décide de continuer. Je me dirige en effet vers le célèbre sentier de Fürstensteig, en l'honneur du prince qui a financé sa réalisation. Or, ce sentier a été taillé dans la roche, et n'est normalement à faire que par beau temps, et il ne faut pas avoir le vertige.

 La pluie durera près d'une heure, puis au moment où je passe devant le refuge d'un gardien de moutons, elle s'arrête. En fait, je ne passerai pas par le sentier de Fürstensteig, mais par une variante plus simple passant par le col Kamin, puis redescend sur Bergellasattel, pour retrouver plus loin le tracé de la Via Alpina.

 Le gardien approuve cette option. Je ne saurai jamais si j'ai raté quelque chose; ceci dit, j'ai déjà eu mon comptant d'adrénaline en passant par la Garsellakopf (voir photos)! Où je repasse pour la 7ème fois la frontière, pour arriver dans le Liechtenstein.



Chemin déjà bien escarpé




 Les 3 soeurs en conciliabule




Toujours les 3 soeurs, mais vues du col avant la Garsellakopf




Le choix des destinations ne manque pas.



 La Garsellakopf, c'est au fond; et oui, on monte tout en haut!





En arrivant à la Garsellakopf




On y est! Là, c'est gazeux! 




En allant au Gafleispitz (2000m), depuis la Garsellakopf




 Des câbles bien utiles, car même si la photo ne le rend pas bien, un peu impressionnant quand même!




Du Gafleispitz, vue sur le col de Gafleisattel; on ne voit pas le fameux Fürstensteig qui est caché derrière la 2ème montagne; la variante que j'ai choisie passe sur la crête au fond, mais là, ça paraît plus impressionnant que cela est en vérité, car il y a un chemin, pénible certes, mais cela reste un chemin! 




Départ dudit chemin, qui débouche dans le creux sur la crête




 Et voilà le chemin sécurisé! 


Finalement j'arriverai au but de ma journée, le Berggasthaus Sücka, vers 19h30.
J'ai ainsi gagné une journée sur mon programme, cela permettra de faire face aux aléas du temps et surtout de gérer dans de meilleures conditions les week-ends où les refuges sont fort encombrés: il vaut mieux être dans la vallée le samedi soir, il y a plus de possibilités d'hébergement, voire même de transport en commun s'il faut descendre plus bas encore.


 On retrouve des chemins "normaux", ici vers Salum




Tunnel construit vers 1860 pour relier des vallées, favorisant les échanges commerciaux




La vallée en-dessous de Sücka


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