Garessio (600m) - Rifugio Pian dell'Arma (1340m)
19,5km M1250m D500m 2,7km/h IP1
Dans ce parcours, je me rapproche enfin du but (Monaco) après m'en être bien éloigné en filant vers l'est. Je remonte aussi en altitude après être passé par un point bas, 600m.
Je quitte le bel hôtel Ponte Rosa de Garassio où j'ai apprécié de dormir dans de vrais draps! Le seul bémol est le repas du soir de très bonne qualité, mais non adapté aux efforts développés par les randonneurs. Mais ceci fut compensé par un petit-déjeuner royal.
Pour de telles étapes, les dénivelées ne sont pas importantes mais elles s'accumulent, ce qui remplit de belles journées.
Ainsi, il y eut tout d'abord la montée facile au Colle San Bernardo (952m) où on rejoint la route presque en haut (donc ne pas suivre les traces GPX du site de la Via Alpina). De là, le panneau nous invite à emprunter de nouveau un chemin, sauf qu'il est peu pratiqué et je m'engage dans des herbes hautes, persiste et débouche sur un chemin dégagé mais tout aussi peu balisé ; enfin je monte en direction du col. Le suivre jusqu'au point N44º10,714' E8º03,153'; de là, monter droit dans les chaumes où on rejoint une route goudronnée au point N44º10,698' E8º03,094' qui mène au col en passant devant des éoliennes. Il aurait été plus simple de suivre la route à la fin. Spectacle désolant en haut.
Puis la montée au Colle del Prione (1291m) se fait dans sa première partie sur un chemin carrossable jusqu'à la Fontana delle Meraviglie (1026m), en court-circuitant la trace GPX, après on retrouve un chemin de montagne qui plusieurs fois monte et descend, j'ai l'impression de ne pas avancer !
Mais il y a encore un autre col, le Colle San Bertolomeo (1439m) qui, lui aussi se fait par des montées- descentes successives.
Il n'y a alors plus qu'une distance d'environ 3,5km en plat légèrement descendant, avec quand-même une petite remontée à la fin !
Lors du début de la montée, raide à cet endroit, au Colle San Bertolomeo, j'entends un bruit de moto derrière moi qui se rapproche vite: pollution de l'air et sonore de la montagne ! J'ai eu l'idée furtive de rester sur le chemin, étroit ici, histoire d'arrêter la moto en pleine montée, et obliger son jeune conducteur à devoir ensuite la pousser, histoire de lui faire connaître l'effort, idée que j'ai vite repoussée, par instinct de survie ! Je lui ai ensuite fait mentalement un geste consistant à croiser l'avant-bras gauche dans le creux du coude du bras droit, mais autant garder mes forces! Voilà, j'ai fini d'exprimer ma colère.
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RépondreSupprimerSherlock me dit dans le creux de l'oreille :" la serviette, la serviette!"
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