mercredi 14 septembre 2022

ETAPE 157

 Colla Melosa (1548m) - Saorge (510m)

25km   M710m   D1750m   2,9km/h  IP0



Lors de la soirée précédente, j'ai fait connaissance d'un randonneur, Marco, qui en est à sa 70ème journée de rando sur la GTA (Grande traversée des Alpes, qui débute auprès du Saint-Gothard pour finir à Vintimille), il a les pieds meurtris et a hâte de finir dans 3 jours. Il me relatait un autre randonneur de rencontre, Matthias qui, lui, avait parcouru une partie de la Via Alpina sur 109 jours ...


Cette journée a été caractérisée par des conditions météorologiques assez difficiles en terrain montagneux et par une recherche d'hébergement qui restera gravée dans ma mémoire.


Il était prévu un début de pluie pour le début d'après-midi, en fait celle-ci s'est matérialisée dès 9h, en pleine montée sur les crêtes, accompagnée d'un vent assez fort, et là j'étais bien heureux de posséder des bâtons qui me permettaient de bien m'ancrer au sol lors des rafales. C'est ainsi que je montais d'abord au Passo della Valetta (1909m), redescendais au Gola dell'Insisa (1677m) en suivant les crêtes, puis descendait à nouveau et retrouvai les crêtes jusqu'au Gola del Corvo (Col du Corbeau, 1413m).

Cela aurait pu constituer d'excellentes photos, si le temps avait été de la partie, car le relief était assez vertigineux, avec toutefois des chemins bien praticables.



Le ciel était encore assez dégagé en montant au Passo della Valetta.





Chemin menant au Gola dell'Insisa.





Paysage dentelé à partir des chemins de crête suivis.





Vue côté italien en descendant au Col du Corbeau.





 Le Col du Corbeau, en face.



Effet de vent sur la crête en direction du Col du Corbeau (en face).




Le Col du Corbeau; on aperçoit le chemin taillé dans la roche, à droite .


Puis il y eut 2 chemins conduisant au Passo Muratone (1166m): un direct suivant toujours la ligne de crête, et un passant par le Col Sandérau préconisé par la Via Alpina. J'ai donc emprunté celui-ci qui commençait bien. Intérêt de ce choix : nul; il est plus long, on n'a plus la vue panoramique (inintéressante aujourd'hui certes compte tenu des conditions météo), mais surtout à la limite du praticable, non dégagé des nombreuses branches qui l'entravent, et même des endroits défoncés au bord du vide. Donc à déconseiller. A noter qu'à partir du Col Muratone, on rentre définitivement en France.

Puis longue descente sans difficulté jusqu'au Pont du Castou (438m), où l'on croit être bientôt arrivé : pas du tout, il y a encore 4km à parcourir pour atteindre enfin Saorge.

Là, je pensais trouver facilement le gîte indiqué sur le site de la Via Alpina, que je n'avais pas pu réserver par téléphone, les 2 jours précédents étant sans connexion suffisante : impossible à trouver, et pas de réponse au téléphone.

Je rencontre une personne qui me conseille d'aller au restaurant Lou Poutin, qui pourrait m'informer. Et là, une cliente, Feta, qui voyant mon état humide (il avait plu), utilise tout son réseau : tous les prénoms y sont passés, il y eut bien une dizaine d'appels téléphoniques, mais tous étaient déjà occupés. Je commençais à désespérer quand Céline répondit présente. Je mesure la chance inouïe, en plus dans un appartement avec une vue superbe sur la montagne, le temps semblant enfin s'améliorer. Après une telle journée, on apprécie une bonne douche, et naturellement un bon repas au Lou Poutin!



 Encore une Madone, la "Madonina", côté français cette fois.





Roche taillée pour laisser passer le chemin.





 Saorge en vue... sous la pluie !





Vue de la fenêtre de mon hébergement : pas mal!


2 commentaires:

  1. Cette journée est un entrainement pour ton arrivée à Monaco: samedi: c'est le seul jour de pluie prévu chez les Monégasques! 😕🌧🌧🌦🌦Mais la météo a le droit à l'erreur!
    Ce message d'encouragement, c'est juste pour te dire qu'il fait meilleur à St Arnoult! 😉
    Aller, c'est la dernière ligne droite, ... ou presque! Pense au randonneur qui a les pieds meurtris!
    Francine

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  2. Saorge, Gérard, oui tu approches du but... à titre personnel des souvenirs de vélo dans l'arrière pays niçois avec des montées parfois très raides, mais j'étais plus jeune...
    En tout cas, j'ai bien retenu le nom de l'hébergement même si le coût était élevé, mais quand on aime, on ne compte pas, c'est bien connu...

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