Etape 29: Anterselva di Mezzo (1241m) - Refuge Rieserfernerhütte (2800m)

7,5km M 1570m D 0m 1,75km/h IP1

L'étape d'aujourd'hui était très courte en distance: 7,5km mais assez conséquente en dénivelée: près de 1600m de montée que je parcourrai en 4h15. La moyenne est nécessairement faible du fait de la faible distance, et pourtant elle ne comporte pas de durée de repas, car je l'ai pris en arrivant.

 L'hôtel Bruggerwirt où j'ai passé la nuit.

Temps superbe, profitons-en, il paraît que la semaine prochaine... Mais à chaque jour suffit sa peine! Environnement toujours sublime, minéral à souhait. Juste avant d'arriver au refuge, on passe par une zone aménagée: mais quel aménagement! Plusieurs dizaines de mètres d'escaliers en bois ou en pierres. Je n'ai jamais encore vu cela!

 C'est plus ou moins par là...

Torrent et pierres.

Le chemin passe devant la cabane, mais après? 

Cabane pour se rafraîchir + encouragement!

Voyez-vous l'aménagement du chemin?

Et là? Un tel travail "kolossaal", je n'avais encore jamais vu! Sur plusieurs dizaines de mètres!

Pour Simon: ne remarques-tu rien?

Et puis, le refuge surgit brusquement!

 Le refuge Rieserfernerhütte (2800m)

Paré pour étancher la soif de nombreux visiteurs.

Popeye se réconforte!

Passeport reçu à notre arrivée au refuge où on note nos consommations.

Vues depuis le refuge.

Merci, l'Europe!

Chaussettes miracles?

Panorama au refuge (au milieu, en rouge, le monte-charge).

Autour du refuge

 Coucher de soleil au refuge 

Je voudrais revenir sur 3 points:

- Concernant le rituel journalier, il faut aussi gérer l'énergie:

•  - les batteries du GPS qu'il faut recharger: j'ai 3 jeux, car on ne peut pas toujours les recharger dans les refuges ou alors c'est très cher (1€ pour 3 heures dans un refuge, 1 € par heure pour le suivant, et il faut compter 6 à 8h)
•  plus simple est le chargement du smartphone, d'abord plus rapide, puis j'ai emporté une batterie pour le recharger (poids 250g, mais a déjà servi plusieurs fois).

- La gestion de l'argent: il faut emporter beaucoup d'argent liquide sur soi (chance encore l'euro est la devise commune aux pays traversés ici), d'une part parce que les refuges ne sont pas équipés et même les hôtels n'acceptent pas la carte de crédit, en particulier en Autriche où ils ne connaissent que leur EC-Karte, qui, parait-il, ne demande pas de frais de gestion, ce qui ne serait pas le cas avec la carte Visa, par exemple. L'Europe a encore du travail!

- Et maintenant, la gestion de l'hébergement, comme vous avez pu le constater à l'étape 27!