17km
M 1250m D 780m 2km/h IP1
Accueil
très sympathique par la propriétaire de la chambre d'hôte, qui
parle très bien l'allemand. Elle a assisté à mon petit-déjeuner
(super), et quand je lui ai fait part de mon projet, on a parlé
montagne de la région que manifestement elle connaît bien et
qu'elle pratique. Hier, elle m'avait vu arriver avec les crampons
accrochés aux sangles supérieures du sac-à-dos (pour qu ils
sèchent), et elle a approuvé. Hier, elle m'avait pris aussi le
linge que, comme tous les jours je lave, et ce matin, elle me
l'avait rapporté dans la pièce.
Je
remonte dans ma chambre, finit de boucler mon sac-à-dos... et je
pars. Elle-même était déjà partie pour son travail. Je claque
donc la porte de la maison et m'en vais. Au bout de 500m, je ne sais
pourquoi, je réfléchis si je n'ai rien oublié (je pense que c'est
la hantise de tout randonneur), et là je pense aux affaires encore
dans la pièce du petit-déjeuner. Pourvu que personne ne soit venu entre-temps pour verrouiller la porte d'entrée. Mais non, chance,
j'ai pu récupérer mes habits. Ouf, je m'en serai sorti pour un km
de plus, encore sur du plat!
La maison qui m'a accueilli à Trenta.
Passé technique à Trenta.
L'étape comporte une dénivelée importante en montée, cela m'inquiétait un peu, d'autant que la veille j'ai dû faire quelques courses pour mes piques-niques pour plusieurs jours, car les lieux de ravitaillement sont rares, et même, quand ils existent, fortement restreints. J'avais fait peser ce que j'emportais (2 bananes, 3 pommes, 3 tomates et quelques conserves), et cela pesait 1,7 kg, donc en plus du poids normal du sac. Finalement, cette montée s'est faite très agréablement dans des sous-bois, et j'ai même réussi à monter dans les temps.
Pont en câbles: ça balance!
Onde transparente.
Passerelle rustique.
Pour vous, ça ne signifie pas grand'chose, pour moi, c'est signe de fraîcheur, de tapis douillet pour les pieds, bref de marche agréable.
Popeye GG devant sa majesté le Triglav.
Je
me suis définitivement éloigné du Triglav.
J'ai même pu m'arrêter à un refuge intermédiaire où, pour accompagner mon pique-nique et pouvoir m'asseoir à une table (prétexte?), je commandai un Radler (= panaché). L'avantage, par rapport à une bière, c'est qu'il contient moins d'alcool, susceptible de "couper les pattes" pour le restant de l'étape, et en plus il est sucré et donc donne du tonus. Pourquoi ce nom de Radler, terme utilisé aussi en Slovénie? En fait, cela vient de l'allemand, et signifie "cycliste", car les Allemands étant friands de bière (ce n'est pas un scoop!), cela permet aux sportifs de se désaltérer sans problèmes ultérieurs.
Ici a bu Popeye GG un Radler.
La nature change: on voit de la verdure sur les sommets.
Triglav, suite et fin
Seul bémol à cette journée avec une étape jusque là enfin "normale": la descente finale a été nettement moins drôle, avec notamment une partie dans un chaos indescriptible (aussi, je ne le décrirai pas!).
La photo ne rend pas la réalité, mais descendre ce chaos (mais si, c'est le chemin!): un vrai bonheur!
Arrivée à mon dernier refuge slovène vers 17h. Là encore, échanges réduits au strict minimum, vu mon niveau en anglais, et les hôtes autochtones ne parlant pas allemand alors que la frontière autrichienne est à 12km, soit un peu plus de 2h de marche!
Le refuge Dom V Tamarju dans son écrin montagneux.
A Strasbourg on est à 3km de l'Allemagne, et y'a pas tant que ça de germanophones, hein! Une frontière reste une frontière, quoi qu'on en pense... malheureusement à mon humble avis... Bon courage pour la suite, et régale toi bien de belles rencontres plus loquaces lorsque tu te trouveras en Autriche! des bisous mon papa préféré!
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